L’école des années 50

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L’école des années 50 et les gauchers. Au siècle dernier on apprenait aux élèves gauchers à écrire plutôt avec leur main droite. Pratique qui aurait perduré jusqu’aux années 60/70. C’était, aux dires de certains une contrainte dont souffraient aux moins 70 % des élèves gauchers !

Donc, on ne s’attend pas, en feuilletant un livre illustré par une photo de classe datant des années cinquante à voir deux élèves écrire avec leur main gauche. Pourtant jugez vous-même : on voit bien sur la photo ci-dessus deux élèves non « contrariés » ! (On notera au passage leur mauvais placement « coude contre coude » avec leur camarade droitier). L’autre gaucher est juste derrière celui situé au premier plan.
Dans la même publication on peut voir aussi une réclame datant de la même époque et qui venteannees-50-porte-plume les mérites d’un stylo plume tout en précisant :

EXISTE POUR GAUCHERS

Avouez que ces deux éléments sont de nature à faire douter de la réalité d’un quelconque acharnement à contrarier les élèves gauchers, en tous cas dans les années cinquante.
Pourtant les témoignages sont nombreux qui situent, au moins jusqu’aux années 60, la pratique consistant à obliger les gauchers à écrire avec leur main droite.
Si vous avez été élève ou enseignant en primaire dans les années cinquante, témoin ou victime de cette pratique, vous pouvez nous éclairer (votre témoignage sera mis en ligne sur cette page).
Merci

lesGauchers


Témoignage de nos internautes :

Née en 1969, en cours préparatoire tout allait bien jusqu’à ce que je déménage ma famille et moi dans une autre ville et en classe de cours moyen une institutrice ne pouvait pas me voir écrire de la main gauche et toute l’année elle a essayé de me faire changer de main j’en ai eu des crampes mais je n’ai jamais pu devenir une droitière. Heureusement l’année suivante tout est rentré dans l’ordre.
Gauchère je suis gauchère je resterai.
Aguillaume


Né en 1949 je n’ai aucun souvenir d’avoir été contrarié à cause de ma « gauchitude ». Je suis pourtant un « vrai » gaucher, de l’oeil aux doigts de pied. J’en éprouve même une force en pensant que nous avons de plus grandes facultés d’adaptation que les droitiers. J’ai également un bon sens de l’orientation Cependant, j’ai pu constater des difficultés en expression corporelle (de la gymnastique à la danse) car j’ai du mal à suivre les indications de mouvements des droitiers, d’autant plus que dans toutes ces disciplines tous les premiers mouvements démarrent de la droite et vont vers la droite.
Merci et bravo pour ce site.
Gérard


Bonjour
Je suis celui qui a participé au documentaire sur M6 « L’école des années 50 » qu’ils avaient surnommé « Le traumatisé »
Je suis né en 56. Gaucher du pied, Gaucher de l’oeil. Gaucher pour le travail manuel. Gaucher contrarié pour l’écriture.
Je suis un Gaucher Jumeau. Il en faut bien un sur les deux !
Et pas un gaucher léger !
Claude N


Née en 1952, je suis une gauchère contrariée. Je ne me souviens pas vraiment d’avoir eu à subir des brimades, ni quelques violences que ce soit. Tout s’est fait en douceur grâce à ma mère, je pense, et aussi à l’institutrice. Mais il ne fallait pas être gaucher à l’époque, c’était mal vu sans doute. Ma mère m’a toujours dit que suite à cette « contrariété », j’ai bégayé pendant une année. Il reste que je suis ambidextre. J’écris de la main droite, mais je fais beaucoup de choses avec ma main gauche, et il m’arrive encore d’exécuter une action dirigée à l’envers. J’aurais préféré qu’on me laisse ma gaucherie. Heureusement ma fille a pris la relève, elle est née à la bonne époque des gauchers …non contrariés !
Martine


Je suis né en 1940 je suis un gaucher contrarié, l’institutrice m’obligeait à écrire de la main droite je pense qu’elle était un peu « arriérée ». Mon frère plus jeune que moi est lui aussi gaucher mais il n’a pas eu d’empêchement pour écrire comme il le voulait, mais ce n’était pas la même institutrice elle était déja plus évoluée, mais je pense que pour mon cas mes parents auraient pu intervenir auprès de l’institutrice pour me laisser écrire de la main gauche.
ARMAND


Née en 1950, parisienne scolarisée dans le public, gauchère j’étais et suis restée… : j’ai eu la chance d’avoir une institutrice intelligente qui a conseillé à mes parents de ne pas me contrarier.
Par contre, au lycée vers 1963 ou 1964, je me souviens d’une prof de maths particulièrement stupide qui, alors que je me trouvais « au tableau » (dur dur pour les gauchers de pousser la craie au lieu de la tirer…. ) m’a dit avec beaucoup de mépris et devant toutes mes camarades : « mais comment peut-on écrire de cette façon !! ».
Je précise que j’ai une belle écriture régulière et très… droite, même si cela m’a coûté dans mes jeunes années quelques pâtés d’encre, notamment le jour de mon mariage où l’on m’a présenté une plume sergent-major et un encrier pour signer le registre… Un désastre :))
Marie-Claude


je suis née en 1952, et dès la maternelle la maîtresse m’a interdit d’écrire de la main gauche en me tapant sur la main; j’en ai encore la douleur en mémoire.j’écris contrainte et forcée de la main droite, la feuille tournée vers la gauche de 45 à 90°. mon écriture n’est jamais la même je ne la reconnais pas et c’est un problème pour moi au travail, je suis secrétaire;j’ai aussi un problème d’orientation; même quand je vais qqu part pour la 1è fois, je tourne systématiquement à droite au lieu de la gauche ou vice-versa et cela aussi me pose un gros problème; je voudrais apprendre à écrire de la main gauche pour peut-être essayer de m’équilibrer ? aussi par ce que je me suis cassé le poignet droit et ne sais comment je pourrai m’en resservir après ma rééducation.
Lucile


Née en 1950, j’ai été contrariée dès la maternelle ( école laïque tenue par des religieuses ): brimades, coups de règle métallique etc … Heureusement, je savais lire et calculer en entrant au CP. J’ai passé une année épouvantable, terrorisée en permanence.
Je ne me sers de la main droite que pour écrire.
Suite à un bégaiement sévère, je me suis enfermée dans un mutisme jusqu’à l’âge de 11 ans.Durant les grandes vacances, je me suis rééduquée en m’entraînant à parler face à un miroir. Mon grand père me traitait de patte gauche, insulte cinglante, en alsacien. En 6ème, la prof. de technologie ( cours de couture ) a voulu me contrarier. Suite à l’intervention de ma mère, conseillée par une assistante sociale,cette « chère dame » m’a mise à l’écart et ignorée durant toute l’année. Ma grand-mère (droitière) m’a appris la couture en se servant de sa main gauche.
Je suis devenue enseignante et j’ai défendu de toutes mes forces la cause des élèves gauchers, essayant de les aider de mon mieux. Je viens de lire le merveilleux livre  » Des gens à l’envers  » de P-M Bertrand. Je m’y suis reconnue.
Béatrice


Bonjour. Je suis dans mes années 60, soit 64 ans.
Lorsque j’allais à l’école, les religieuses étaient enseignantes et elles me défendaient d’écrire de la main gauche car elles disaient que les GAUCHERS étaient possédés du diable. J’ai eu des coups de règle et même la main attachée.
Remarquons que dans la vraie vie, tout ce qui est positif est à droite et le négatif à gauche.
Dans la BIBLE, le bon larron était à droite et le mauvais à gauche.
Merci beaucoup de me lire.
Une GAUCHÈRE qui regarde DROIT dans la vie.
Gisèle


Je suis née en 1951 et je suis gauchère. Je ne me souviens pas avoir été « contrariée », personne ne m’ayant jamais forcé à l’école ou dans ma famille à écrire de la main droite.
Apparemment j’ai donc du avoir de la chance d’après les témoignages d’autres gauchers de mon époque….
Chantal


Pendant toute mon année de CE1 (On disait la 10ème à l’époque), à l’école primaire catholique où j’étais, je devais m’entraîner à écrire comme un droitier pendant toutes les récréations…
Christian


Je suis né en 1951 et je ne me rappelle pas d’avoir écrit de la main gauche bien que je dessine de la main gauche ainsi que pour bricoler (marteau,tournevis et scie) je ne me sers que de la main gauche de préférence sauf pour le tournevis et pour scier, j’y arrive aussi de la droite. J’ai joué de la guitare comme un gaucher, à l’armée idem pour le tir. J’ai quitté l’école à 14 ans et je ne rappelle plus si on m’obligeait à écrire de la main droite, mais je me rappelle que ma mère et ma grand’mère disait toujours  » ta patte gauche!!! « 
Claude


J’ai toujours été gauchère et jamais contrariée, à l’école primaire avec les porte plumes je faisais des « pâté » et mes cahiers étaient tâchés, aussi m’a-t-on autorisé à écrire avec des stylos bille (dans les années 50 ce n’était pas courant, et c’était mieux, bien que ma calligraphie ne soit pas très belle c’était propre et lisible, mais dès que j’aie pu, j’ai écrit (pas à l’école bien sûr) avec une machine à écrire d’abord les vieilles à ruban, puis les électriques et enfin l’ordinateur, je fais tous mes courriers administratifs de cette façon et même souvent mon courrier personnel (bien que j’y ajoute toujours des mots écrits de ma main pour plus d’intimité, j’adore les stylos à plume de marque et les collectionne mais ne m’en sers pas souvent !
Olga


 

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16 commentaires

  1. Dinet Jean François on

    J était gaucher quand j ai commencé l école a 6 ans, le seul gaucher de la classe,on ma forcé a écrire de la main droite je n’ ai jamais réussi et ca m’a perturbé ,j ai perdu pas mal de classe a cause de cela, dinet Jean François

  2. Bonjour né en 1953 gaucher les bons frères de la Mènerais (35) m’on obligé à écrire de la main droite avec un porte plume ne pouvant être utilisé que de cette main je le vois encore il était bleu avec des bandes blanches .
    J’ai 70 ans et toujours traumatisé par cet outil de torture

  3. Bonjour, né en 1950 j’ai été scolarisé en banlieue parisienne (Essonne) et je suis un gaucher contrarié, dès ma première année de CP la maîtresse m’a interdit d’écrire avec ma main gauche, elle arrivait par les rangs de derrière pour me surprendre et me tirait les oreilles devant tous mes camarades de classe et si je reprenais ma main gauche elle me demandait de réunir mes doigts gauches et elle tapait dessus avec sa règle en bois jusqu’à les rougir afin de bien me faire comprendre de ne plus y revenir. De plus avec les plumes sergent major à encre je faisais des pâtés et mon écriture était moche et imparfaite, cela m’a beaucoup perturbé dans ma scolarité d’être incompris et j’ai toujours à 73 ans une rancœur envers cette maîtresse, je ne sais pas si c’est lié mais je confonds ma gauche et ma droite dans mes déplacements, ça amuse énormément mon épouse sauf quand je suis au volant de ma voiture.

  4. Dans les années 80 à Corbion, je me souviens avoir vu madame Pisvin obliger durant 3 ans ma grande sœur a écrire de la main droite a grand coup de bic sur ses mains…

  5. Je suis né en 1982.
    Très peu de souvenirs de cela, mais a la maternelle / CP, ma maîtresse m’a paraît-il forcer d’écrire de la main droite.
    Aujourd’hui, je suis totalement droitier pour ecrire (impossible d’écrire de la gauche) mais je reste gaucher pour les sports de pieds, droitiers ou gauchers de la main suivant les sports. Et droitiers de œil, même si c’est mon œil qui voit rien

  6. Né en janvier 1960, j’ai eu ce droit d’être contrarié vers mes 7 ou 8 ans. Pour détail, j’étais dans une école religieuse mais je n’avais aucune sanction pour avoir un porte-plume orthopédique impossible à manier avec la main droite. C’était, à ce qu’il me semble, une obligation faite par le directeur de l’école Sainte Geneviève située à Reims. Comme souvent, cette contrariété à générée et génère encore une certaine dyslexie ainsi que, pour cette période de mon enfance, l’apparition d’un léger bégaiement qui depuis lors a pour ainsi dire disparue mais reprend parfois lors de situations intimidante. Aujourd’hui, je dirai que je suis droitier mais j’utilise souvent ma main gauche pour des actions qu’un droitier ferait. Je n’y fais plus attention mais cela m’a toujours et aujourd’hui encore, passablement agacé. Créatif numérique, j’ai remarqué que les gauchers sont très nombreux dans le monde de la création. Parité du cerveau et spécificités des lobes, cela reste un mystère et ma famille est entièrement droitière !? Amicalement à mes amis gauchers. 😉

  7. Je suis né en 1961 une maîtresse lors de mes 6 ans étant un vrai gaucher pied œil me donna des coups de règle en fer sur les doigts me tirai les cheveux et les oreilles pour écrire de la main droite après je bégayé aversion de l’école devenu apprenti vraiment à l’époque les gauchers était mal vue mais pourquoi ?

  8. En 1970 en Belgique j’étais en 1ère année, CP pour les Français, une fillette de ma classe était gauchère, notre institutrice était très jeune, probablement sa 1ère année d’enseignante. Je me souviens que le 1er jour d’école elle a demandé à ma copine d’écrire avec la main droite mais a dit qu’elle en parlerai à sa maman et laisserai cette dernière prendre la décision. Je me souviens de l’hésitation de l’institutrice qui savait probablement qu’il ne fallait pas contrarier mais pour qui il était encore difficile de permettre à un enfant d’écrire avec la main gauche sans l’accord des parents. Mon amie gauchère n’a pas été contrariée.

  9. Bonjour,
    Née en 1955, mes premières années de primaire j’ai reçu des coups de règles sur les doigts lorsque je me servais de ma main gauche.
    Le soir à la maison on m’attachait cette main dans le dos au dossier de la chaise le temps de faire des lignes d’écriture avec la main droite, à la suite de quoi J’ai développé un gros bégaiement et pas mal de dys…
    Ayant heureusement changé d’école et de famille d’accueil, j’ai pu continuer à être gauchère même lorsque l’on nous a distribué des porte plumes avec l’empreinte des doigts moulés, (droitiers bien sûr), je fus autorisée à utiliser mon propre stylo.
    Toujours gauchère, je suis une manuelle et bricoleuse plutôt ambidextre, notamment parce que le monde est encore majoritairement droitier.

  10. Bonjour, je suis un gaucher contrarié né en 1951.
    Dès la première année de ma scolarité ma mère est intervenue auprès de la maîtresse pour qu’on ne m’oblige pas à être droitier. J’ai le souvenir d’avoir été mis à l’écart pour certains exercices et d’avoir été gentiment moqué à la maison quand j’écrivais mon prénom ‘Gadriel’. A part cela je n’ai pas de souvenirs traumatisants précis. J’ai évolué dans un milieu campagnard où il ne fallait pas se plaindre. Je ne sais pas comment de fil en aiguille j’ai pu me résoudre à finalement écrire de la main droite. Il n’en demeure pas moins que je n’aime pas mon écriture. Incorrigible étourdi, j’aime encore moins les fautes que je fais trop souvent à mon goût (Word ne corrige hélas pas tout). Pour les marteaux, scies … et autres outils nécessitant la force, j’utilise la main gauche. A l’armée je tirais comme un gaucher. Trop souvent hésitant quant au côté à privilégier je ne suis pas très adroit (ou agauche). Comme tout le monde, j’ai un peu galéré dans ma vie. Je ne peux pas tout mettre sur le compte de cette contrariété mais je m’en serais bien passé.

  11. Je suis née en 56 et je me souviens en maternelle que la maitresse attachait mon bras gauche au banc pour que je me serve de la main droite.cette pratique a été interdite ensuite après le CP.je sais que je me sentais différent des autres.j ai mal vécu ces années.

  12. Je suis née en 1952 et un maître d’ecole m’a forcée à écrire de la main droite alors que je suis une vraie gauchère. J’ai commencé à bégayer et j’ai eu beaucoup de problèmes pour ma scolarité. Un jour on m’a dit qu’une loi interdisait les enseignants à contrarier les gauchers. J’ai eu un très beau porte plume avec les empreintes des doigts pour gaucher.
    C’était le plus beau jour de ma vie.
    Par la suite on me félicitait toujours pour ma belle écriture, je sais lire dans tous les sens et je suis douée manuellement. J’écris à l’envers ( écriture miroir)et cela m’amuse beaucoup. Je dois toujours pencher le support sur lequel j’écris et à table j’évite d’avoir une personne sur ma gauche car je coupe bien évidemment avec la main gauche. J’ai eu la chance d’avoir ce beau porte plume dans les années 60 parceque actuellement on voit beaucoup de gauchers qui se tordent le poignet pour écrire.
    Le soucis c’est que le gaucher passe avec sa main sur ce qu’il vient d’écrire et cela fait souvent des pâtés.

  13. Né en 48. Gaucher main et pied, (fortement) contrarié pour l’écriture. Je tiens toujours les raquettes de la main gauche et mon pied d’appel est le pied droit, comme les gauchers. Peut être aucun lien mais j’ai de grandes difficultés à « voir dans l’espace ».

  14. Bonjour
    Je suis née en 1978 et j’ai eu la malchance d’avoir une maîtresse réactionnaire en CP qui ne comprenait pas que je puisses être aussi à l’aise à écrire de la main gauche que les droitiers avec leur main droite. Je passais des heures et des heures au tableau devant mes camarades pendant que la maîtresse me faisait écrire et dessiner tout un tas de truc pour me convertir à la « droititude  »
    Je me sentais différente des autres et surtout rejetée, j’étais la victime de railleries et j’ai fini par croire que j’étais nulle car je ne savais toujours pas écrire alors que si mais de la main gauche.
    Si bien qu’aujourd’hui je suis une véritable ambidextre j’écris aussi bien des 2 côtés et j’aime bien épater la galerie en écrivant des 2 mains et en même temps et dans n’importe quel sens et les dissocier. C’est une part belle à tous ceux qui se sont fichu de moi étant petite.

  15. Mon père est né en 1933. C’est un gaucher contrarié. L’institutrice lui attachait la main dans le dos et tapait tellement fort avec la règle qu’il rentrait chez ses parents avec la main bleue noire et gonflée. Pas de soutien au domicile. Une de ses tantes faisait pareil quand elle le gardait. Traumatisme psychologique, lenteur (il a besoin de répéter plusieurs fois les choses alors qu’il les comprend très bien), bégaiement, problèmes intestinaux. Je crois qu’on ignore encore aujourd’hui l’impact de ces traitements sadiques sur la construction psychique de ces enfants.

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